Cela dit, dès le soleil des indépendance de ces deux
CONGO, à partir de 1960, l'âge d'or de la rumba congolaise a résolument prise ses marques de noblesse. On peut citer parmi ses représentants les formations : CONGO RUMBA , GROUPE BONNE ESPÉRANCE, GROUPE VICTORIA BRAZZA , TP
OK Jazz, AFRICA FIESTA (SUKISA et LA NATIONALE ), des musiciens tels que
Franco,
Tabu Ley Rochereau,
Papa Noël,
Sam Mangwana, Paul Kamba, Albert LOBOKO,
Wendo Kolosoy PATRIARCHE NGANGA EDO, LE POÈTE SIMARO LUTUMBA, GRAND KALLE, PEPE KALLE, JOSEPH KABA, MICHEL MAKOUALA, NINO MALAPET, JEAN SERGE ESSOU, MADILOU SYSTÈME, et Michelino Mavatiku Visi. La création du groupe musical en 1969 tel que L'ORCHESTRE VIVA LA MUSICA ,
OK JAZZ oriente le propos ailleurs avec le
cavacha, un
sebène rythmé joué à la
guitare et à la
batterie. Parmi les membres de ces groupes, on compte
Félix Manuaku Waku,
Papa Wemba,
N'Yoka Longo,
Evoloko, Moleka, Mary-Joe,
Staff Benda Bilili et
Antoine Moundanda, KING KESTER EMENEYA, pour ne citer qu'eux
Par ailleurs, L'arrivée pleine et total au Congo ( brazzaville et KINSHASA ) de la rumba cubaine s'effectue dès la fin des années 1930. Elle s'explique par le passage des cargos transatlantiques dans les ports de l'Afrique de l'Ouest. Cette musique pénètre dans les terres, en suivant le cours du fleuve Congo, ( L'ex Léopoldville et Brazzaville).
Dès son retour aux terres du royaume '' KONGO '' la rumba vas connaître un succès sans précédent, qui connait un succès inégalé en 1948 le premier tube congolais, Marie Louise, composé par un mécanicien de bateaux du fleuve Congo, Antoine Wendo Kolosoy. Rapidement, le lingala et d’autres langues syncopées de la région supplantent l’espagnol de la rumba cubaine et le français de la société bourgeoise congolaise.
Cas cela ne tienne, les années phares de la rumba congolaise se situent entre les années 1940 et la fin des années 1950 (rumba traditionnelle), et entre le début des années 1960 ( comme une musique engagé avec les morceaux comme indépendance CHA-CHA ou encore anti ségrégationniste ''ZAMBE NAKO MITUNAKA'' ) et le début des années 1970 (rumba fortement imprégnée de l'identité culturelle congolaise). Luambo Makiadi modifie et donne une identité à la rumba proprement dite congolaise avec sa manière de jouer de la guitare. Elle perdure ensuite avec de grands noms, tels que Papa Wemba (Zonga Zonga), Les Bantous de la capitale et Dr Nico (Tu m'as déçu Chouchou) ABETI MASIKINI, MBILI YA BELLE .
Aujourd'hui, cette rumba semble avoir une variété : elle a engendré le
soukous avec le groupe les Bella-Bella et les frères ''SOKI'', mais aussi l'orchestre Sinza de
Brazzaville, et le
ndombolo, une musique populaire auprès des jeunes grâce à son rythme très saccadé associant des instruments musicaux modernes importés de l'Occident, mais encore de l'Afro-Congo ( un mélange du zouk, du RAP, et la rumba ) et le Ngwasuma caractérisé par une ambiance totale associant des instruments aux cris d'un atalaku. Les orchestres comme
Zaïko Langa Langa, Empire Bakuba,
Viva la Musica, Quartier Latin,
Wenge Musica,
Extra-Musica, Bana Poto-poto et Bukebuke, incarnent la nouvelle phase de cette musique dont les artistes naissent comme des champignons. Les plus connus sont
Papa Wemba (le roi de la Rumba), Werrason (Noël NGIAMA roi de la forêt), Blaise Nkounkou,
Koffi Olomidé ( grand prêtre prophète roi du
tchatcho),
Aurlus Mabélé (le roi du
soukous),
Extra-Musica,
Roga-Roga( suprême lampadaire),
Doudou Copa, INNOSS'B , GAZ MAWETE , GAZ FABILOUSSE ,
Cegra Karl, Felix Wazekwa ( mokouwa ya bongo monsieur Google), DEPLICK , LE GROUPE ''MPR'',
Rapha Bounzeki ( le professeur en mélodie) ,
JB Mpiana ( PAPA CHERI ),
Fally Ipupa ( la merveille toko's),
Ferré Gola ( le padre l'imperatüra de la rumba congolieno) ,
Trésor Mvoula (le grand mvoula), FABREGAS (le métis noir), HÉRITIER WATANABE, BILL CLINTON ( Pneus Ya trains) CELEO SCRAM ( papa mapasa ) Ya
Levis , ROI DAVID , MEJE_30, NATHALIE MAKOMA , BARBARA KANAM, CANDY KUNKU ( wankoro sindy le cœur ) et
Pierrette Adams.
Il faut toute fois noté que à l'origine cette musique s'appelait la ''KOUMBA '' ( music du royaume KONGO qui dans la langue vernaculaire veut dire: dense du nombril) qui a migré vers Cuba grâce à la traite négrière. Mais elle a subi l'influence du côlon espagnol, puis cède à l'appellation ''RUMBA''.
Cela dit, le grand combat aujourd'hui, est de voir la rumba congolaise inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO. Comme telle est déjà le cas d'ailleurs pour la rumba cubaine depuis 2016.
De plus , il est est donc de bonne augure de se poser la question, pourquoi ne pas redonner son nom d'origine ? Vu qu'elle est présente dans les trois pays qui formaient jadis le royaume KONGO ( Congo Brazzaville, Congo démocratique et l'Angola) pourquoi ne pas la renommée : LA KOUMBA KONGOLAISE ou encore LA RUMBA KONGOLAISE? ainsi tous ces trois Etats se sentiront consernés car la rumba qui varie avec le temps et ceux par rapport à chaque pays mais garde la notion de la dense du nombril. Nous sollicitons alors aux trois ministres des cultures ( ceux des deux Congo et de l'Angola) de mutualiser leurs efforts afin de galvanisé le dossier de la rumba congolaise à l'UNESCO. Mais tout fois certains détails devraient être revu et corrigé afin d'impliquer toute les composantes de cette musique de la dense du nombril.
Enfin, dans cette même lancé il serait plus que raisonnable de mieux structurer ce patrimoine culturel qui aujourd'hui à gagner l'Afrique toute entière, l'Amérique et même une bonne partie de l'Europe. D'où l'idée de bâtir un centre culturel de la Rumba à MBAZA KONGO ( ex capitale du royaume KONGO qui se trouve actuellement en République démocratique du Congo ). Mais aussi un festival de la Rumba, afin de donner a la dense du nombril toute sa gloire.
Bel article
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